Le Pape François se rendra à Marseille les 22 et 23 septembre dans le cadre des Rencontres méditerranéennes qui accueilleront une soixantaine de représentants d’Eglises des cinq rives de la Méditerranée (Afrique du Nord, Balkans, Europe latine, Mer Noire et Moyen-Orient) ainsi qu’une soixantaine de jeunes originaires de tous ces pays, du 18 au 24 septembre.
Une visite dont le Pape a précisé qu’elle était « à Marseille et pas en France », et qui sera l’occasion pour le Pape de s’exprimer sur la question des migrations, dont la Méditerranée est un des coeurs, comme l’actualité nous le rappelle avec l’arrivée la semaine dernière de milliers de migrants sur l’île de Lampedusa.
Cette visite s’achèvera pas une messe dite par le Pape au Stade Vélodrome, pour laquelle les 57000 places disponibles se sont vendues sans difficultés.
- « Je viens à Marseille, pas en France » : que faut-il comprendre de cette déclaration du Pape à propos de son voyage ?
- Quel est le message du pape sur les migrations et comment est-il accueilli en France, dans et en dehors de l’Eglise ?
- Que disent à la fois l’affluence des fidèles au Vélodrome d’un côté, et la polémique qui entoure la venue d’Emmanuel Macron à cette messe ?
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Témoignages
« Je me réjouis de la venue du pape François à Marseille. Il a des messages fort à nous faire passer notamment sur le sujet des migrants. Je suis particulièrement heureux qu’il ait accepté de célébrer la messe dans le stade du vélodrome, lieu très populaire à Marseille. Le fait que toutes les places ont été vendues en très peu de temps montre bien que oui, l’Eglise a encore des choses à dire aux français, que le message de l’Evangile est encore pertinent en 2023, qu’il existe encore une vraie foi en France ! »
Erwan