Communiqués

Communiqué sur le « Synode sur la synodalité ».

Le pape François a lancé le 4 octobre au Vatican une première session générale des évêques dans le cadre du « Synode sur la synodalité ». Ce synode, lancé en 2021, devrait s’achever lors d’une deuxième session en octobre 2024.

La synodalité, c’est la participation de l’ensemble des baptisés – clercs et laïcs – à la vie de l’Église. Ce synode voulu par le pape François porte donc sur le fonctionnement de l’Église catholique. Les catholiques du monde entier ont déjà été appelés en 2021 à faire entendre leur voix au sein de leurs diocèses. Ces retours sont étudiés depuis et serviront dans les discussions de cette première session générale.

Ce synode soulève à la fois beaucoup d’espoirs et beaucoup d’inquiétudes, comme le montrent les cinq « dubias » (« doutes ») envoyés au pape par 5 cardinaux. Pour beaucoup de catholiques, comme pour la majorité des personnes extérieures à l’Église, ce synode est surtout l’objet de beaucoup d’incompréhension.

  • Qu’est-ce qu’un synode, comment ça fonctionne, pourquoi tant d’incompréhension chez les catholiques ?
  • Rupture ou continuité ? Parmi les sujets sur la table, ceux de l’ordination des femmes ou la place des unions homosexuelles sont annoncés. Que peut-on attendre de ce synode, au-delà des fantasmes et des angoisses ?
  • Quel est le sens de cette assemblée dans le pontificat de François, un pape qui a voulu transformer l’Église en profondeur et dont le pontificat pour beaucoup touche à sa fin ?


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Témoignages

« Les divisions que ce Synode soulève m’inquiètent mais je veux faire confiance à l’Esprit Saint qui guide son Eglise depuis 2000 ans. Elle en a vu d’autres. Réussir à rendre actuel le message de l’évangile dans notre histoire sans pour autant le dénaturer est un défi auquel l’Église a fait face à chaque siècle. De plus, l’esprit général de ce Synode qui veut prendre en compte davantage le peuple des baptisés et chasser le cléricalisme me paraît sain.« 

                                                                                          Louise

« Bien sûr, le désir d’impliquer plus les laïcs dans la vie de l’Église est totalement louable ; celui de permettre à l’Église de s’adresser à tous les peuples du monde avec leurs spécificités, leurs richesses et leurs pauvreté aussi. Pourtant, je partage les doutes (« dubia ») des cardinaux qui ont interpellé le pape sur 5 points où ils jugent qu’il y a un risque de dénaturer le message et la tradition de l’Église, tout en espérant que le pape et les évêques sauront prendre des décisions vraiment libres et inspirées.« 

                                                                                          Louis

« Cette démarche renforce ma confiance en une Église qui sait compatir, écouter et avancer.

Pour autant, je crains que le synode risque d’apparenter l’Eglise à une forme de démocratie institutionnelle, ce qui conduirait à affaiblir sa dimension spirituelle, surnaturelle, qui est sa spécificité.« 

                                                                                          Marie-Astrid

« Le Synode n’est pas « un parlement », pas plus que l’Église n’est une démocratie, même si toutes les voix doivent être entendues.

J’attends de ce Synode qu’il nous confirme dans les fondamentaux, parce que Jésus-Christ n’a pas fondé une institution mais une famille surnaturelle qui vit sous la conduite de Dieu.« 

                                                                                          Pierre-Marie

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